Les investisseurs de Getir financeraient la sortie européenne avec de nouvelles injections de liquidités
Investisseurs dans une application de livraison d'épicerie apporté, qui a atteint à un moment donné une valorisation de près de 10 milliards de livres sterling, serait sur le point d'injecter encore plus d'argent dans la société pour financer sa sortie du Royaume-Uni et de l'Europe.
Selon Sky News, les actionnaires de l'entreprise ont élaboré des plans provisoires pour investir des dizaines de millions de livres supplémentaires dans Getir dans les semaines à venir, alors même que son licenciement constitue une menace pour des milliers d'emplois.
Des sources proches du dossier ont déclaré à Sky que des investisseurs de premier plan – dont Mubadala, le fonds soutenu par l'État d'Abou Dhabi, Sequoia Capital et Tiger Global – auraient accepté le nouveau plan de financement ces derniers jours.
Cela s'ajoutera aux plus de 2 milliards de dollars déjà levés par Getir, ce qui en fera l'une des plateformes de livraison rapide les mieux soutenues au monde.
Une annonce de Getir – qui signifie « apporter » en turc – est attendue sous peu, mettant ainsi fin à une expansion malheureuse et vertigineuse en Europe.
Ses opérations au Royaume-Uni, en Allemagne et aux Pays-Bas devraient toutes être fermées, et des discussions sont en cours sur le sort de sa branche Fresh Direct aux États-Unis, qu'elle a acquise il y a seulement quelques mois.
La restructuration fera de Getir une entreprise centrée sur son marché intérieur turc, l'entreprise prévoyant de se concentrer en grande partie sur ses opérations de livraison de nourriture là-bas.
Son nouveau financement auprès des actionnaires couvrirait le coût de la sortie des trois marchés européens, ainsi que fournirait des capitaux supplémentaires pour investir dans les activités turques, selon des initiés.
Des sources de Sky ont déclaré qu'une annonce pourrait avoir lieu cette semaine, même si des sources proches de la société ont prévenu que le calendrier exact n'avait pas encore été finalisé.
La valorisation à laquelle l’argent frais est injecté n’était pas claire.
Sky a révélé la semaine dernière que son retrait du Royaume-Uni risquait de mettre en péril environ 1,500 XNUMX emplois.