Clôture de l'Europe: les banques frappées par la vente d'actions du Credit Suisse
Les actions européennes ont rendu tout le rebond de la veille et plus encore alors que les actions de Credit Suisse ont été matraqués après que son auditeur ait signé son rapport annuel mais ait émis une « opinion défavorable ».
Ajoutant à la pression de vente, dans des remarques à Bloomberg, le président de son principal actionnaire, la Saudi National Bank, a hésité à augmenter encore sa participation.
L'indice paneuropéen Stoxx 600 a baissé de 2.92 % à 436.45, la déroute s'étendant à toutes les bourses et la jauge du secteur bancaire de l'indice de référence chutant de 7.05 % à 142.99.
Le FTSE Mibtel italien a effacé 4.61% à 25,565.84 4.31, parallèlement à une baisse de 35% pour l'Ibex 8,759.10 espagnol à XNUMX XNUMX.
En parallèle, les contrats à terme anticipés sur le pétrole brut Brent ont cédé 4.2 % pour terminer à 73.25 $ le baril sur l'ICE.
L'euro/dollar a également été touché, chutant de 1.66 % à 1.0555, tandis que le rendement des obligations allemandes à un an s'est effondré de 52 points de base à 2.429 %.
La situation était telle qu'à un moment donné au cours de la séance, certains marchés financiers n'ont pris en compte qu'une hausse de taux de 35 points de base par la Banque centrale européenne le lendemain, au lieu de la hausse de 50 points de base observée quelques heures plus tôt.
La situation du Credit Suisse était en théorie un facteur de risque bien connu depuis au moins un an, mais toute inquiétude concernant ses pratiques comptables, en particulier dans le contexte actuel, s'est avérée particulièrement difficile à digérer pour les investisseurs.
L'appel lancé mercredi par la société à la Banque nationale suisse pour qu'elle manifeste publiquement son soutien était jusqu'à présent resté sans réponse.
Les régulateurs de la zone euro et des États-Unis auraient été en train d'estimer les expositions potentielles de leurs prêteurs au Credit Suisse.
L'action avait désormais perdu 75 % de sa valeur depuis mars 2022 et 90 % au cours des cinq dernières années.
Du côté de l'actualité économique, l'Insee a révisé à la hausse le rythme de progression des prix à la consommation harmonisés français de février d'un dixième de point à 7.3% (consensus : 7.2%).
L'IPC sous-jacent harmonisé a quant à lui augmenté de 6.1% contre 5.6% en janvier et selon Panthéon Macroéconomie "ne tomberait que lentement tout au long de l'année, et nous ne voyons aucun soulagement significatif avant le début de 2024."